Comment pratiquer la sodomie

La sodomie est une pratique commune, bien qu’elle ne soit pas appréciée par tous et toutes. Les partenaires masculins l’apprécient tout particulièrement, car elle permet de profiter d’une pénétration plus serrée que par voie vaginale, et elle représente dans l’inconscient collectif une forme d’interdit, qui s’avère très excitante.

Le sexe anal ne peut néanmoins pas se pratiquer sans prendre le temps d’effectuer une vraie préparation, de manière à ce qu’elle ne soit pas douloureuse : n’oublions pas que cette zone n’est pas naturellement lubrifiée comme cela peut être le cas pour le vagin. On ne peut donc pas se lancer dans cette pratique sans prendre le temps de chouchouter cette partie de l’anatomie, de manière à ce que la pénétration soit agréable pour chacun des partenaires.

Que vous soyez un homme ou une femme et peu importe votre orientation sexuelle, le consentement reste une étape cruciale de chaque pratique sexuelle : ainsi, il pourrait s’avérer difficile voire traumatisant de vous lancer sans avoir pris le temps de questionner la personne avec qui vous souhaiter vivre cette pratique, concernant son envie de la partager avec vous. Une conversation préalable peut être utile, mais on peut aussi se mettre d’accord dans le feu de l’action, si la complicité est au rendez-vous. Quoiqu’il en soit, la sodomie ne peut être agréable que si les deux partenaires en ont réellement envie, c’est pourquoi cette étape doit impérativement être respectée.

Comment évoquer le sujet de la sodomie ?

Sachez que ce n’est pas une pratique taboue, et qu’elle peut même être à l’origine d’orgasmes très intenses pour les deux partenaires. De ce fait, n’ayez pas peur de discuter avec votre partenaire, homme ou femme, concernant la sodomie.

Discuter de sexe est une nécessité pour se comprendre, et il ne faut pas s’en priver, en particulier lorsque l’on souhaite pratiquer le sexe anal. Vous pouvez tout à fait évoquer vos propres préférences sur ce sujet, et demander à votre partenaire ce qu’il ou elle en pense également. Si un refus est évoqué, ne jugez pas, respectez le choix de la personne qui partage votre lit, et ne la poussez jamais à faire quelque chose qui ne la séduirait pas totalement.

Soyez naturel, généralement cela fonctionne très bien !

Une bonne préparation à la sodomie

Comme nous l’évoquions en préambule, la sodomie doit faire l’objet d’une bonne préparation. Celle-ci est réussie lorsque l’anus est suffisamment dilaté, et le rectum bien lubrifié.

Munissez-vous donc d’un flacon de lubrifiant, et d’un peu de patience. Vous pourrez notamment employer vos doigts pour caresser l’anus et faire en sorte qu’il se dilate petit à petit. Ne soyez pas radin en matière de lubrification, et pensez à mettre suffisamment de produit, de manière à ce qu’aucun frottement désagréable n’apparaisse : le rectum est une muqueuse, il est donc particulièrement sensible, et votre partenaire pourrait en souffrir si vous n’utilisez pas suffisamment de produit.

Il est conseillé d’utiliser un lubrifiant à base d’eau, jamais à base d’huile : la vaseline par exemple est à proscrire. En effet, ces produits sont totalement incompatibles avec l’utilisation d’un préservatif, qui sera bien évidemment nécessaire pour pratiquer la sodomie en toute sécurité.

Sachez que la préparation ne doit pas être machinale : cela doit rester une étape agréable et excitante, pour faire grimper petit à petit l’envie des deux partenaires. Elle doit donc s’intégrer dans l’acte sexuel comme il se doit, et pas comme une obligation.

Passez à l’action

Une fois l’anus de votre partenaire bien préparé, il est temps de passer à l’action véritablement et d’engager votre pénétration anale.

Tout au long de celle-ci, pensez à rajouter du lubrifiant si cela est nécessaire, de manière à la rendre la plus agréable possible.

De multiples positions sont possibles pour la pratiquer : même si la levrette est la plus classique, sachez que vous pourrez varier les plaisirs autant que vous le souhaiterez, en changeant l’inclinaison de la pénétration : pourquoi ne pas tenter une position sur le côté par exemple ? Il est également possible de s’installer comme un missionnaire, de manière à pouvoir regarder son ou sa partenaire tout au long de la sodomie. Il sera en revanche nécessaire de surélever un peu le bassin, pour faciliter les allers-retours. On pourra selon les positions, faire varier les caresses et les émotions de chacun, ce qui renforce à la fois la complicité et l’excitation.

Peut-on atteindre l’orgasme durant la sodomie ?

Sachez que cela est tout à fait possible, notamment parce que la zone anale est très sensible. On y trouve de nombreuses terminaisons nerveuses, et celles-ci permettent donc d’obtenir de fortes sensations durant une pénétration de ce type. La sodomie et ses sensations pourront être agrémentées par d’autres caresses : pourquoi ne pas stimuler également le clitoris ou le pénis de votre partenaire pendant la pénétration par exemple ? Cela permettra de rendre ce moment encore plus fort pour chacun de vous, et de générer des orgasmes très forts pour celui qui pénètre, comme pour celui qui reçoit et il serait dommage de s’en priver !

Une fois encore, n’oubliez pas que la sodomie peut présenter des risques en matière de maladies sexuellement transmissibles : ainsi, si vous avez des partenaires multiples, l’utilisation d’un préservatif sera tout simplement indispensable, pour joindre sécurité et plaisir en toute tranquillité. La zone anale est relativement fragile, et il n’est pas rare de causer de petites lésions, par le biais desquelles les pathologies concernées pourront être transmises. Cette étape est donc essentielle afin d’éviter toute contagion.

Commencer à faire des plans cul